En 2012, 58 communes ont été étudiées par photo-interprétation, c'est-à-dire que les zones potentiellement humides ont été repérées sur 41 communes du bassin versant du Viaur à partir de photographies aériennes. Voici la liste de ces communes: 

 

- 1 Baraqueville

- 21 Saint-André-de-Najac

- 41 Laguepie

- 2 Manhac

- 22 Bor-et-Bar

- 42 Saint-Just/Viaur

- 3 Calmont

- 23 La Fouillade

- 43 Tanus

- 4 Sainte-Juliette/Viaur

- 24 Lunca

- 44 Montauriol

- 5 Camboulazet

- 25 Lescure-Jaoul

- 45 Meljac

- 6 Centrès

- 26 Lédas-et-Penthiès

- 46 Tréban

- 7 Salles-curan

- 27 Tréban

- 47 Lédas-et-Penthiès

- 8 Curan

- 28 Tanus

- 48 Lacapelle-Pinet

- 9 Arques

- 29 Montauriol

- 49 Lédergues

- 10 Villefranche-de-Panat

- 30 Lacapelle-Pinet

- 50 Saint Jean-Delnous

- 11 Lestrade-et-Thouels

- 31 Pampelonne

- 51 Mirandol-Bourniounac

- 12 Connac

- 32 Mirandol-Bourgnounac

- 52 Trevien

- 13 Réquista

- 33 Trevien

- 53 Monestiès

- 14 Saint-Jean-Delnous

- 34 Monestiès

- 54 Jouqueviel

- 15 Lédergues

- 35 Montirat

- 55 Saint-Christophe

- 16 Luc-La-Primaube

- 36 Jonqueviel

- 56 Pampelonne

- 17 Meljac

- 37 Saint-Christophe

- 57 Montirat

- 18 Saint-Just-sur-Viaur

- 38 Ségur(81)

- 58 Réquista

- 19 Lavernhe

- 39 Laparrouquial

 

- 20 Séverac-le-Château

- 40 Saint-Martin-Laguepie

 



 

 

Prospection terrain  



Baraqueville :

  Le travail de terrain concernant la commune de Baraqueville est aujourd’hui terminé. 

 Cette phase de prospection a permis de recenser 38 zones humides. Il s’agit là d’effectifs que nous pourrions qualifier de « moyens ». En effet, le nombre de zones humides rencontrées sur le Lévezou ou sur l’Aubrac est généralement plus important. Cependant, pour la zone Ségala, on est en droit de considérer que la représentativité des zones humides n’est pas négligeable. Il faut toutefois préciser que certains de ces milieux humides occupent une surface très réduite et que d’autres sont parfois dans un état de conservation jugé plutôt défavorable. On note toutefois, la présence de quelques zones humides en bon état, et occupant des surfaces relativement importantes et qui ont pu conserver leurs fonctionnalités de rétention d’eau et de réservoir de biodiversité. Certains milieux, même partiellement dégradés font office d’îlots de biodiversité et hébergent généralement des espèces de faune assez importantes. C’est ainsi que nous avons pu observer plusieurs espèces emblématiques comme le Triton marbré, mais aussi un couple d’Echasse blanche et cinq Chevaliers culblanc (le 02/07/12), une portée de Perdrix rouge, une mère avec ses  8 petits (le 05/07/12) et un aigle botté (le 10/07/12).

Des photos seront publiées régulièrement dans la rubrique "Des faits et des observations".

 

Calmont :

Sur la commune de Calmont, le travail préalable de bureau sur photographies aériennes nous a indiqué qu’il y aurait 24 zones humides potentielles. La prospection terrain a rélévé 28 zones humides sur cette commune. Il a parfois été inventorié des micros zones humides partiellement ou majoritairement dégradées mais aussi quelques zones en bon état tendent au niveau floristique qu hydrologique. On peut donc qualifier ce bilan de "moyen" pour la commune de Calmont. 

 

Manhac :

Terminé le 31/07/2012, le travail de terrain a révélé 22 zones humides sur la commune, parfois de taille réduite ou dégradées par l'absence de gestion ou des pratiques inadaptées.

 

Sainte-Juliette-sur-Viaur et Camboulazet :

Pour ces deux communes la prospection terrain a été menée conjointement. Peu de zones humides ont été révélées. On a pu observer des sites souvent fortement dégradés par des pratiques inadaptées, des milieux en fermetures ou désormais fermés par manque de gestion. Il est aussi à noter que le relief très pentu  de ces communes est défavorable à la rétention de l'eau et donc à la présence de zone humide.

 Arques:

Sur cette commune, 12 zones humides ont été inventoriées sur les 30 potentielles repérées par photos aériennes. Parmi elles, 3 étaient déjà référencées dans l'Atlas des Zones Humides du département. Or, aujourd'hui, nous avons pu constater que l'une d'entre elles est assèchée.

Pour la petite histoire, cette zone se trouve en bordure de cours d'eau, proche d'un moulin. Ce dernier n'étant plus utilisé, le canal d'amenée d'eau a été fermé et le Viaur a inondé la prairie attenante, créant ainsi une zone humide. En 2007, le nouveau propriétaire du moulin a remis le canal d'alimentation en service, ce qui a asséché la prairie.

 

Meljac et Centrès :

Sur la commune de Meljac, 5 zones humides ont été trouvées, et 8 à Centrès. Ce faible nombre peut s'expliquer par le relief abrupt aux abords du Viaur d'une part, et par le contexte agricole marqué des zones de plateau. En effet, dans les zones de pente, la rétention d'eau est limitée et la majorité des zones humides ayant réussi à s'installer sont aujourd'hui embroussaillées, faute d'une gestion adaptée. Sur les plateaux, de nombreuses parcelles sont drainées et ne sont donc plus des milieux humides de nos jours. 

 

Saint-Just-sur-Viaur :

Seulement 2 zones humides ont été repérées sur le terrain. En effet, le secteur est fortement pentu et boisé, ce qui offre peu de possibilités d'implantation de zones humides. Les prairies humides repérées sont pâturées et globalement en bon état malgré une flore peu diversifiée.

 

Tanus, Montauriol, Tréban et Lédas-et-Penthiès :

Le travail de terrain n'a révélé que 5 zones humides sur l'ensemble de ces communes, 2 à Tanus correspondant à celles photos interprétées, aucune à Montauriol, 2 à Tréban sur les 6 potentielles repérées par photo interprétation, et 1 à Lédas-et-Penthiès sur les 4 potetielles. Les différences d'observations s'expliquent entre autre par l'évolution des pratiques agricoles et/ou les évolutions naturelles depuis 2008. En effet, on a pu voir que dans certains cas des aménagements ont été réalisés, tels que des fossées et des rigoles ou des drains enterrés, afin de favoriser l'écoulement de l'eau et ainsi permettre une agriculture plus intensive. Toutefois, il faut aussi noter que l'assèchement, pour toute ou partie de la zone, peut être du aux facteurs climatiques et au manque de précipitations.

 

Lacapelle-Pinet :

La photo-interprétation sur cette commune n'a révélé aucune zones humides sur la commune.

 

Lédergues, Saint Jean-Delnous et Réquista :

Nous avons inventorié 9 zones humides à Lédergues (sur 26 potentielles), une seule à Saint-Jean-Delnous (sur 5) et 9 à Réquista (sur 13). Malgrès des effectifs que l'on peut qualifier de "moyens" nous avons pu observer quelques zones en bon état, de grandes tailles et caractérisées par un cortège floristique relativement varié, notamment sur la commune de Réquista.

 

Lestrade-et-Thouels et Connac :

Nous n'avons trouvé aucune zone réellement humide sur ces communes. Les zones qui avait été repérées par photo aérienne ont été drainées et sont cultivées en prairies temporaires pour la plus part, d'autres ont évoluées en landes ou friches. 

 

Villefranche de Panat :

Sur cette commune, 5 zones humides ont été recensées. Elles sont majoritairement en assez bon état et de taille importante pour certaines. Parmi elles, 2 zones particulièrement intéressantes ont été trouvées. La plus petite présente une espèce rare de Millepertuis : Hypericum elodes. L'autre, plus grande, présente aussi cette espèce, accompagnée de tout un cortège floristique intéressant : Trèfle d'eau, sphaignes... Du côté de la faune, un Lézard vivipare, espèce plutôt rare et inféodée aux zones humides, a été repéré. (voir les photos dans la rubrique Des faits et des observations).

 

Le Ségur, St Christophe, Montirat, Trévien et Luc :

Sur ces communes, aucune zone humide n'a été référencée lors des prospections terrain. En effet, ces territoires sont majoritairement voués à une agriculture plutôt intensive et les zones humides repérées sur photos aériennes ont souvent été drainées. D'autre part, certaines communes, comme Trévien et Luc, ne sont pas entièrement dans le bassin versant du Viaur. Seule une petite partie de leur territoire est alors concerné par l'inventaire, offrant peu de possibilités d'emplacement pour des zones humides.

 

Pampelonne, Mirandol-Bourgnounac et Monestiès :

Fortement agricoles, ces communes présentent peu de zones humides. Respectivement, 1 zone a été référencée à Pampelonne, 1 également à Mirandol-Bourgnounac, et 2 à Monestiès. A Mirandol, la parairie humide est issue des eaux d'écoulement d'une route, alors que sur les deux autres communes, elles se trouvent dans des secteurs boisés au relief fortement marqué. 

 

Jouqueviel :

Cette commune présente des secteurs bocagers et de pâtures, où l'agriculture semble orientée principalement vers un élevage plutôt extensif. Ainsi, 5 zones humides ont été référencées.

 

Laparrouquial, St Martin Laguépie, Laguépie, Bor et Bar, Lunac et La Fouillade :

Sur l'ensemble de ces communes, seulement une zone humide a été trouvée à St Martin Laguépie. Ce faible nombre peut s'expliquer, d'une part, par le fait que certaines communes ne sont concernées qu'en partie par l'inventaire. D'autre part, une majorité de zones repérées sur photo aérienne ont été drainées ou ont évoluées vers des friches, ronciers ou boisements par manque de gestion. En contre partie, la zone humide référencée présente une bonne diversité floristique et est bien utilisée par la faune : de nombreuses traces de chevreuils y ont été relevées, un grand nombre de grenouilles a été rencontré, et le campagnol amphibie semble être lui aussi présent sur le site. 

St andré de Najac et Lescure-Jaoul :

6 zones humides ont été référencées sur ces deux communes, dont 4 à Lescure-Jaoul. Plusieurs anciennes zones humides ont égélament été repérées, mais elles sont aujourd'hui fermées et colonisées par des fougères ou de la végétation ligneuse. D'autres, qui avaient été remarquées sur photos aériennes, ont été drainées.

 

Lacapelle-Pinet :

La photo-interprétation sur cette commune n'a révélé aucune zones humides sur la commune.

 

Lédergues, Saint Jean-Delnous et Réquista :

Nous avons inventorié 9 zones humides à Lédergues (sur 26 potentielles), une seule à Saint-Jean-Delnous (sur 5) et 9 à Réquista (sur 13). Malgrès des effectifs que l'on peut qualifier de "moyens" nous avons pu observer quelques zones en bon état, de grandes tailles et caractérisées par un cortège floristique relativement varié, notamment sur la commune de Réquista.

 

Lestrade-et-Thouels et Connac :

Nous n'avons trouvé aucune zone réellement humide sur ces communes. Les zones qui avait été repérées par photo aérienne ont été drainées et sont cultivées en prairies temporaires pour la plus part, d'autres ont évoluées en landes ou friches. 

 

Villefranche de Panat :

Sur cette commune, 5 zones humides ont été recensées. Elles sont majoritairement en assez bon état et de taille importante pour certaines. Parmi elles, 2 zones particulièrement intéressantes ont été trouvées. La plus petite présente une espèce rare de Millepertuis : Hypericum elodes. L'autre, plus grande, présente aussi cette espèce, accompagnée de tout un cortège floristique intéressant : Trèfle d'eau, sphaignes... Du côté de la faune, un Lézard vivipare, espèce plutôt rare et inféodée aux zones humides, a été repéré. (voir les photos dans la rubrique Des faits et des observations).

 

Le Ségur, St Christophe, Montirat, Trévien et Luc :

Sur ces communes, aucune zone humide n'a été référencée lors des prospections terrain. En effet, ces territoires sont majoritairement voués à une agriculture plutôt intensive et les zones humides repérées sur photos aériennes ont souvent été drainées. D'autre part, certaines communes, comme Trévien et Luc, ne sont pas entièrement dans le bassin versant du Viaur. Seule une petite partie de leur territoire est alors concerné par l'inventaire, offrant peu de possibilités d'emplacement pour des zones humides.

 

Pampelonne, Mirandol-Bourgnounac et Monestiès :

Fortement agricoles, ces communes présentent peu de zones humides. Respectivement, 1 zone a été référencée à Pampelonne, 1 également à Mirandol-Bourgnounac, et 2 à Monestiès. A Mirandol, la parairie humide est issue des eaux d'écoulement d'une route, alors que sur les deux autres communes, elles se trouvent dans des secteurs boisés au relief fortement marqué. 

 

Jouqueviel :

Cette commune présente des secteurs bocagers et de pâtures, où l'agriculture semble orientée principalement vers un élevage plutôt extensif. Ainsi, 5 zones humides ont été référencées.

 

Laparrouquial, St Martin Laguépie, Laguépie, Bor et Bar, Lunac et La Fouillade :

Sur l'ensemble de ces communes, seulement une zone humide a été trouvée à St Martin Laguépie. Ce faible nombre peut s'expliquer, d'une part, par le fait que certaines communes ne sont concernées qu'en partie par l'inventaire. D'autre part, une majorité de zones repérées sur photo aérienne ont été drainées ou ont évoluées vers des friches, ronciers ou boisements par manque de gestion. En contre partie, la zone humide référencée présente une bonne diversité floristique et est bien utilisée par la faune : de nombreuses traces de chevreuils y ont été relevées, un grand nombre de grenouilles a été rencontré, et le campagnol amphibie semble être lui aussi présent sur le site. 

St andré de Najac et Lescure-Jaoul :

6 zones humides ont été référencées sur ces deux communes, dont 4 à Lescure-Jaoul. Plusieurs anciennes zones humides ont égélament été repérées, mais elles sont aujourd'hui fermées et colonisées par des fougères ou de la végétation ligneuse. D'autres, qui avaient été remarquées sur photos aériennes, ont été drainées.

 

 

 Saisie des données

 

La saisie des données de terrain dans une base Access ainsi que sur SIG a commencé le 19 septembre 2012.

 

Afin de vous donner un aperçu de la situation en temps réel, vous trouverez, ci dessous, un tableau récapitulatif des nombres et surfaces de zones humides saisies.

 

 

 

Tableau récapitulatif sur le bassin versant du Viaur