Phase 1 : Travail de cartographie

 

Collecte et analyse de l’information existante et définition des Zones de Prospection Terrain (ZPT).

 

Il s’agira de collecter et d’analyser l’information existante, issue des données de l’ADASEA, du regroupement de plusieurs inventaires et de mesures de protection, des dires d’experts et d’un travail complémentaire de photo-interprétation. Ce travail cartographique concerne 3 départements : l’Aveyron, le Tarn et le Tarn et Garonne.

 

Les zones identifiées lors de cette phase 1 relèvent de la dénomination suivante : « zones humides à confirmer par des prospections de terrain » (abréviation : ZPT). Elles permettent de visualiser les secteurs à « enjeux zones humides » de l’aire d’étude et relèvent de surfaces susceptibles d’héberger une zone saturée en eau pendant une période suffisamment longue pour avoir les caractéristiques d'une zone humide.

 

Nous avons élaboré et éprouvé une méthodologie d’inventaire basée sur la prospection par photographie aérienne. Fort de cette méthodologie, nous avons déjà beaucoup travaillé sur le Lévezou (12). Aussi, nous estimons que la photo-interprétation sur les communes du Bassin Hydrographique du Viaur nous permettra de compléter efficacement les données déjà obtenues.

 

Notre méthodologie de prospection via le référentiel Bd Ortho consiste à diviser un secteur d’étude (Commune dans le cas du présent appel d’offre) en plusieurs carrés de 500 m de côté bénéficiant tous d’un identifiant numérique. L’observateur, toujours la même personne (Ndr : Sylvie Maurel) étudie attentivement chacune des mailles en passant successivement du SCAN 25 à la BD-Alti puis aux photographies aériennes 1997, 2003 et 2008 pour détecter les zones humides.

 

Le SCAN 25 nous permet de détecter essentiellement les mares et autres plans d’eau qui ont parfois un rendu assez déroutant en photographie aérienne, mais également les zones de sources.

 

L’utilisation de la BD Alti et plus particulièrement du MNT, nous permet d’identifier les zones de replat et de fond de vallons susceptibles d’être inondée régulièrement et d’abriter des milieux humides.

 


 Phase 2 : Travail de terrain

 Inventaire à proprement parler et identification des Zones Humides Elémentaires (ZHE).

 

Il s’agira de constituer un second niveau de connaissance des enjeux zones humides de l’aire d’étude par le biais de prospections de terrain ciblées sur les secteurs « ZPT » définis lors de la phase 1. Ce travail cartographique concerne 3 départements : l’Aveyron, le Tarn et le Tarn et Garonne.

 

Les zones identifiées lors de cette phase 2 relèvent de la dénomination suivante : « zones humides élémentaires » (abréviation : ZHE). Elles seront identifiées sur le terrain, à partir des ZPT, grâce à l’identification des zones humides au regard de  la présence de végétation hygrophile ou de sols caractéristiques des zones humides.

 

D’une manière générale, cette phase d’analyse est également l’occasion de :

 

  • Qualifier le site et son environnement paysager,
  • Etudier les entrées et les sorties d’eau ainsi que tous les facteurs influençant la constitution de la zone humide.
  • Effectuer un ou plusieurs relevés phytosociologiques (chaque point de relevé est cartographié) selon les préconisations des typologies de référence et de mentionner la présence éventuelle d’espèces floristiques patrimoniales,
  • Caractériser la zone humide selon les typologies SDAGE, SAGE, et CORINE Biotope,
  • Annoter toutes les observations faunistiques (espèces bénéficiant d’un contact

    visuel ou auditif, présence de traces, site de reproduction avéré, halte migratoire, territoire de chasse…)

  • Analyser la gestion qui est pratiquée, de se prononcer sur l’état de conservation

    du site et sur la nécessité d’envisager ou non des mesures correctives ou compensatoires,

  • Analyser tous les facteurs pouvant éventuellement nuire au bon fonctionnement hydrologique du site,
  • Se prononcer sur la valeur patrimoniale du site (gestion de l’eau, richesse
    floristique…),
  • Faire des pronostics sur son évolution à moyen terme,
  • Réaliser des clichés photographiques.

 

Une fois la prospection terrain terminée, le naturaliste restituera les cartographies de terrain à notre cartographe. Ainsi, fort du travail de terrain, celle-ci  pourra ajuster, modifier ou supprimer les digitalisations réalisées à partir de l’ortophotographie aérienne.